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L'essentiel par l'éditeur
La validité d'un contrat repose sur quatre conditions essentielles, dont la cause, qui a été réformée par l'ordonnance n° 2016-131. La cause, autrefois définie par l'article 1131 du Code civil, est désormais liée aux vices du consentement. Un contrat synallagmatique exige une cause matérielle et juridique licite. Le Conseil d'État peut annuler un contrat pour cause illicite, mais privilégie l'application du contrat sauf en cas d'irrégularité grave.
Aux termes de l’ancien article 1131 du Code civil , il était prévu que « l’obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet ». Avec la réforme du droit des contrats, à la suite de l’entrée en vigueur de l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016, l’article 1131 fait désormais référence aux vices du consentement.
Dès lors, l’article 1131 est considéré comme posant une règle de preuve : il institue une présomption selon laquelle la cause existe et est licite : « les vices du consentement sont une cause de nullité relative du contrat ».
Selon l’ancien article 1133 du Code civil , il était précisé que « la cause est illicite, quand elle est prohibée par la loi, quand elle est contraire aux bonnes mœurs ou à l’o...
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